« Monsieur le Président du Sénat, Monsieur le Premier Ministre, Madame l’Ambassadeur d’Israël, Monsieur l’Ambassadeur des Etats-Unis, Monsieur l’Ambassadeur de France, Monsieur l’Ambassadeur d’Allemagne, Monsieur le Gouverneur de la province Machin, Monsieur le Bourgmestre Truc, Monsieur le Recteur de la KUL, Monsieur le Président de l’Association Reine Fabiola, Monsieur le délégué Bidule, Monsieur le Haut Représentant Chose, Messieurs les représentants des cultes catholique, protestant et musulman, Monsieur le Baron Toto, Mesdames et Messieurs les Sénateurs, Mesdames et Messieurs les députés, les échevins, les professeurs, les présidents … »à la fin de cette litanie (au moins un quart d’heure) de présentation par le Maître de Cérémonie de ce dîner annuel du Consistoire Central Israélite de Belgique, le regard de mon voisin, porte-parole (en sursis) de Guy Verhofstadt a croisé le mien et nous nous sommes dit que les catégories « neveu d’ambassadeur » et « porte-parole » n’ayant pas été citées, nous étions probablement les deux seuls de l’assistance, pourtant nombreuse dans les luxueux salons de l’Hôtel Hilton de Bruxelles, à ne pas avoir été présenté.
Après cette présentation et l’allocution du Président du Consistoire, le Professeur Klener, ce dîner de gala célébrant le bicentenaire du Consistoire de Belgique (qui est donc plus vieux que le pays lui-même, merci Napoléon !) s’est poursuivit par un discours de Monsieur Verhofstadt (écrit par mon voisin) et qui effectuait ici sa dernière sortie publique avant de remettre sa démission au Roi, sortie d’ailleurs écourtée pour cause de négociations prolongées en vue de former le gouvernement qui allait (enfin !) le libérer de sa tâche de Premier Ministre (en affaires courantes puis provisoire). Vint alors le repas à proprement parlé, agréablement interrompu par des intermèdes musicaux d’un ensemble à corde, Desafinado, qui ont interprété successivement des pièces classiques, du tango (avec un accordéon magnifique) et des airs de folklore traditionnel juif. Cette fois-ci, Tali me laisse profiter du buffet des desserts avant de partir (Merci Madame l’Ambassadeur, vous voulez boire quelque chose Madame l’Ambassadeur ? ) le temps également de faire la connaissance du Recteur de mon Université avant de quitter cette belle soirée de gala …
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