mercredi 30 avril 2008

Discrétion assurée …

Ce mardi, Tali était l’invitée du gouverneur du Vlams Brabant à Leuven. Or le mardi, pour moi, c’est synonyme de cheval d’où l’idée d’inviter Tali à me rejoindre après son rendez-vous pour faire la connaissance d’Oriane, ma petite jument qui commence de plus en plus à faire du bon travail. Evidement, comme c’est un déplacement « officiel », du moins dans la première partie, il faut un minimum d’organisation. Dans la semaine, je fais donc parvenir en deux exemplaires un plan d’accès des lieux, un pour Jean-Machin, notre chauffeur et l’autre pour la désormais fameuse « sûreté de l’Etat ».

Mardi après midi, peu de temps avant de me mettre en route pour aller « au cheval », je reçois au labo un coup de fil d’un des agents de sécurité pour me dire qu’ils ne parviennent pas à trouver l’endroit où est attendue Madame l’Ambassadeur … Et pourtant, ils ont bien eu mon plan, ils l’ont bien suivi, ils sont bien allés jusque dans l’allée de mon club, ils ont bien vu une écurie et des chevaux … mais ils n’ont visiblement pas trouvé ça suffisamment « class’ » pour le neveu de l’Ambassadeur et donc ils sont repartis à la recherche d’un endroit plus sélect’ … et pourtant, c’était bien là, même s’ils ne sont toujours pas très sur …

J’appelle donc le chauffeur de Tali pour savoir où ils en sont et je leur propose de les retrouver en route pour les conduire exactement au bon endroit. Au point de rendez-vous indiqué, une station essence plus facile à repérer que la petite allée qui mène au club, je récupère donc mon « convoi », la BMW de Tali, suivie comme son ombre (et comme son nom l’indique) de la suiveuse, une autre BMW, tous gyrophares allumés et nous voilà déjà arrivé à destination, où se trouve encore naturellement l’équipe « d’advance » chargée de vérifiée les lieux (avec une troisième BMW). Le temps de garer ma Clio au milieu de ce rassemblement de grosses voitures que les différentes équipes et chauffeurs se retrouvent au milieu, en tout 7 ou 8 types en costumes avec oreillettes et autres équipements plus ou moins discrets, de quoi inquiéter fortement Pieter, mon moniteur, que j’avais pourtant commencé de prévenir la semaine précédente et qui s’est demandé pendant un moment qu’est ce qui avait bien pu lui valoir cette descente de police pour le moins impressionnante …

Un peu de l’effervescence (humaine) étant retombée pendant que j’équipais ma petite jument, je m’aventure sur la carrière. Le stress est palpable chez elle qui a déjà peur de son ombre (et des poules !) et donc la séance est un peu chaotique, entre la Haute Ecole et le rodéo. Beaucoup moins inquiet qu’Oriane, le gros chat de la maison adopte le plus grand des gardes du corps au point de ne plus vouloir le lâcher, jusqu’à ce que Tali décide de rentrer, emmenant avec elle son cortège de bodygards et de BMW et nous laissant à notre travail préparatoire à une future (première !) séance d’obstacle.

samedi 26 avril 2008

Vis ma vie … de body-garde VIP

Samedi 26 Avril 2008

9h30 : J’arrive à la caserne et je regarde le tableau de service. Mon binôme aujourd’hui, c’est Shorty, une petite mignonne (et oui, il y a aussi des femmes dans notre groupe … d’ailleurs, il va falloir que je pense à lui demander si elle est mariée …). Un coup d’œil sur le programme transmis par le ministère des affaires étrangères « shopping/tourisme » … et en plus, il a l’air de faire beau. Tenue décontractée, j’enfile un jean’s. La veste est obligatoire, ne serait-ce que pour cacher le colt et tout le barda …

10h35 : On arrive à la résidence. Marc, le chauffeur est déjà là. On fait un contrôle attentif de la voiture et des environs en attendant l’heure du départ.

10h55 : Je sonne à la porte, on m’ouvre, je monte à l’étage et j’attends. J’attends, j’attends. Visiblement, départ à 11 heures ne veut pas forcément dire qu’on est prêt à 11 heures alors je prends mon mal en patience.

11h15 : Ils (puisqu’il sont deux, l’ambassadeur et son neveu) sortent. Nous montons dans l’ascenceur (Lift, Twee Personen). Je prends place à l’avant, la place du mort, à coté du chauffeur destination … la plage !.. Tiens donc, on ne l’avait pas prévu celle là, en même temps, vu le beau temps, c’est compréhensible. Juste le temps de prévenir l’équipe avancée qui va sécuriser les lieux et nous voilà sur l’autoroute.

12h30 : Arrivée à Ostende, nous laissons les voitures sur la jeté et nous commençons à remonter la plage. Le soleil commence à taper fort. Evidement, avec tout l’attirail, pistolet, matraque, micro, je ne peux pas retirer ma veste, il va falloir faire avec. Il n’y a pas trop de monde et tout à l’air assez sûr, mais je garde l’œil ouvert.

13h35 : Etape dans un petit restaurant. Ils s’installent sur la terrasse. Nous prenons une table un peu plus loin avec Shorty. Nous allons pouvoir discuter un peu. Les anguilles à la crème sont délicieuses.

14h20 : L’ambassadeur se lève pour aller à la toilette (*), Shorty l’accompagne. Ca dure un peu, je les vois discuter dans le fond du restaurant. Qu’est ce qu’elles peuvent bien se dire ?

14h25 : La Villa Lorraine ! Ce soir, ils dînent à la Villa Lorraine, l’un des restaurants trois étoiles de Bruxelles. C’est une surprise pour l’anniversaire du neveu de l’Ambassadeur donc il ne faut rien dire. Tout de même il va falloir qu’on aille se changer entre temps, impossible de s’y rendre en jean’s.

14h50 : Suite de la ballade le long de la Promenade Albert I puis nous retournons aux voitures.

18h00 : Retour à la résidence où nous les déposons.

18h20 : On passe au bureau pour se changer et mettre un costume-cravate. J’ai pris un bon coup de soleil.

19h45 : Retour à la résidence. Interphone. Ascenseur. Porte. Voiture. Auto Links, Rechts OK. Arrivée à la Villa Lorraine. C’est un très joli restaurant. Nous avons un table un peu à l’écart de l’Ambassadeur mais il n’y a aucun risque ici. La carte nous fait saliver par avance et tout est payé par le bureau. Seul problème, en service, nous ne pouvons pas commander de vin. Tant pis !.. Manchons de crabe, Caneton grillé aux piments d’Espelette, salade de fruit et sorbet à l’amande. C’est un vrai délice et un ravissement pour les sens. Seule ombre au tableau, Shorty est mariée. Par contre, en ce moment, c’est moi qui suis au resto avec elle et aucune chance pour qu’il ait les moyens de l’inviter lui-même.

23h00 : Retour final à la résidence. Bonne nuit. On repasse au bureau le temps de rédiger un court rapport pour la responsable. Plage, soleil, anguille à la crème, promenade, 3 étoiles … Il y a pire comme journée !

KA

(*) savez-vous pourquoi en France on dit « les toilettes » ? Parce qu’il faut en visiter plusieurs avant d’en trouver une propre … petite blague « française » !

dimanche 20 avril 2008

Seder


Qui sait ce que représente … (*)

UN ?.. Un, c’est une soirée de Seder, c'est-à-dire de début de Pessah, la Pâque juive,

DEUX ?.. Deux, c’est deux maîtres de cérémonie mais UNE Hagadah chacun,

TROIS ?.. Trois c’est trois heures passées à table,

QUATRE ?.. Quatre, c’est quatre verres de vins bus en s’appuyant sur le coté gauche,

CINQ ?.. Cinq, c’est cinq entrées différentes dont le fameux (ou pas) Gefilte Fish,

SIX ?.. Six, c’est six gamines hystériques devant les DVD de Dora l’exploratrice et de High School Musical,

SEPT ?.. Sept, c’est sept plats symboliques du Seder : les mazots (galettes sans levain), l’aile de poulet, l’œuf dur, le cœur de laitue, les feuilles de céleri, le raifort et l’eau salée.

HUIT ?.. Huit, c’est huit jours sans manger de pain levé,

NEUF ?.. Neuf, c’est neuf mazots cachées au cours du repas,

DIX ?.. Dix, c’est dix plaies d’Egypte,

ONZE ?.. Onze, c’est onze mètres de table pour accueillir TRENTE SIX convives (peu de chance que j’arrive jusqu’au 36 autrement !..)

DOUZE ?.. Douze, c’est douze tribus d’Israël,

TREIZE ?.. Treize, c’est treize gamins courants partout dans tout l’appartement,

QUATORZE ?.. Quatorze, c’est quatorze mazots retrouvées par les dits gamins surexcités pendant cette belle soirée !..

(*) sur l’air d’une chanson traditionnelle de Pessah … en hébreu et interprétée magistralement au cours de la soirée par mes cousins Jehonathan et Mikhal

Du ski au plat pays …

Comment fait-on pour skier en Belgique ? Deux possibilités ! Soit on se prépare à passer 12 heures en voiture pour rejoindre les Alpes, quelles soient françaises, suisses ou autrichiennes, soit on se débrouille autrement. On se choisit une petite colline un peu plus pentu que les autres, on construit un hangar géant à flanc de colline, on réfrigère le tout à -5°C, on fait tourner les canons à neige et on installe un remonte pente et un télésiège indoor.

Pour notre sortie de labo, nous avons opté pour la seconde solution et nous sommes dirigés vers Landgraf, juste de l’autre coté de la frontière avec les Pays-Bas, le plus grand complexe de ski indoor d’Europe pour y passer la journée.

Les sensations sont à peu près les mêmes qu’en extérieur, si ce n’est que les lunettes de soleil ne sont pas vraiment indispensables. Il y a trois pistes selon le niveau (même si on en fait rapidement le tour), un snowpark avec tout le nécessaire pour ridder, slider (et se la péter grave sur un snowboard), un café en bas des pistes pour les adeptes du ski-bar et même un bar d’altitude à mi-pente (enfin si on peut appeler ça une pente).

Enfin, tout pour passer une excellente journée au ski … au plat pays !..

vendredi 18 avril 2008

Nemo 33

Une fois n’est pas coutume, commençons ce message par une petite blague belge … de circonstance !

Savez vous à quoi on reconnaît des belges dans une piscine ?

C’est ceux qui font de l’apnée au fond de la piscine !.. Et pourquoi ?.. Ben parce qu’ils sont un peu cons sur les bords, mais que dans le fond, il ne sont pas si cons !..

Et alors à Bruxelles, on peut dire qu’ils mettent vraiment ce principe en application puisqu’ils disposent de la piscine la plus profonde du monde, Nemo 33 avec 33 mètres de profondeur !

Et avec ce soir, dans le rôle de nos nageurs à l’air intelligent (ou pas) mes cousins en visite pour les vacances de Pessah, j’ai nommé Mikhal et Yonni, qui ont eut droit à un baptême de plongée (5 mètres) avec bouteilles pendant que nous les regardions de l’autre coté de la vitre, comme devant un aquarium, a peine distrait par les cocktails délicieux que nous pouvions déguster en attendant leur prestation, et le dîner thaï qui allait suivre par la suite.

Une expérience assez impressionnante !

mardi 15 avril 2008

E-lli-kom !!

Il est vrai que je ne parle pas beaucoup du labo sur ce blog (malgré son titre), en même temps, j’y passe déjà toutes mes journées alors je n’ai pas forcément envie de revenir dessus quand je suis à la maison … et en plus, depuis que je sais que Maarten, un de mes collègues (et ami !) néerlandophone ardant (je sais par avance qu’il va me falloir lui préciser ce que je sous-entends pas cet adjectif …) me lit attentivement, j’ai encore plus de pression pour ne pas écrire de bêtises !..

En plus d’être un labo de bosseurs, ce qui est sympa, c’est qu’on est un petit groupe très soudé qui se retrouve pour les déjeuners (selon un planning très codifié), pour les squash du vendredi soir, pour les sorties au Seven Oaks ou au Café Manger ou encore, comme ce samedi après-midi, pour aller encourage l’une d’entre nous (Els … et son équipe) lors d’un match de volley-ball capital pour le maintien de son équipe dans la division régionale.

Ca commence par une expédition de l’autre coté de la Belgique, dans le Limburg, une des provinces flamandes, d’aucun dirait … reculée … Deux voitures sont pleines et traversent à vive allure la campagne belge ensoleillée (qui voit un oxymore dans cette phrase ?..) et nous voilà finalement arrivés à Ellikom.

Le match va juste commencer, et de quelle manière ! Le premier set est plié par les filles que nous supportons … enfin, que nous encourageons à pleine voix. Au changement de set, on sent une certaine déconcentration, à la fois sur le terrain puisque les filles se laissent remonter à un set partout et dans les tribunes où certains d’entre nous sont très intéressés par le sponsor présent sur les shorts des adversaires (n’est ce pas Gertje ?..). Mais il faut serrer les rangs (n’est ce pas Gertje ?..) et le deuxième set n’est qu’un aléa de parcours et le match se conclue par trois sets à uns pour Ellikom qui sauve (peut être ?) sa peau pour l’année prochaine. Le terrain est alors à nous pendant que les filles vont se doucher (…) puis on se retrouve au bar du gymnase autour de quelques verres et de spécialités indiennes. L’heure avance, il est temps de retourner à la civilisation (… enfin à Leuven) pour un passage disco puis d’aller se coucher !..

lundi 14 avril 2008

Devinette

Qu'est ce que c'est ???



Proposez vos réponses en commentaires de ce message. Le premier à donner la bonne réponse gagne un week-end à Bruxelles !..

dimanche 13 avril 2008

Waterloo, morne plaine ?..

En ce samedi matin ensoleillé, nous prîmes, avec Mico, le frère de Tali, la direction du sud de Bruxelles pour nous rendre sur le fameux champ de bataille qui a vu triompher, le 18 juin 1815, les troupes alliées (contre les français !) sur Napoléon qui menait ici ce qui allait s’avérer être sa dernière bataille.

Un premier aperçu des lieux, qui ont été maintenus en l’état et non bâtis depuis le XIXième siècle, nous indique que Victor Hugo, qui décrit le champ de bataille comme une morne plaine, s’est un peu trompé. En effet, rien n’est plat et ce n’est qu’une succession de petites collines et nous comprenons rapidement que ce relief est un des responsables de la déroute des troupes françaises, emmenées par les maréchaux Ney et Grouchy puis par Napoléon lui-même à la tête de ses troupes d’élites. En effet, les troupes françaises, épuisées par leurs combats des jours précédents et leur remontée vers le nord, peinent à continuer à gravir les pentes de Waterloo, au sommet desquelles les attendent les troupes anglo-néerlandaises de Wellington. Un autre désavantage de ce champ bataille tient au climat de la Belgique. En effet, il a plu toute la nuit précédent ce 18 juin (quelle surprise !) et les grognards s’embourbent dans la boue, de même que leurs boulets de canons dont les trajectoires sont normalement calculées pour rebondir à hauteur d’hommes et ainsi faucher le maximum de fantassins adverses.

Au-delà de ces considérations géographiques et climatiques, il semble (a posteriori naturellement) que la défaite soit imputable à d’assez mauvais choix stratégiques. En effet, les français s’épuisent à avancer et à tenter de prendre des positions ennemies et se découvrent, ne s’attendant pas à l’arrivée, à revers, des troupes prussiennes du vieux maréchal Blücher, qui scellera le sort de la bataille, la victoire des alliés et la retraite des français.

Après ce tour en bus, nous gravissons (à nouveau, qui a parlé de morne plaine ??) les 226 marches de la Butte du Lion, érigée en 1926 pour commémorer la bataille (et la blessure du Prince d’Orange, combattant aux cotés de Wellington). A son sommet (46 mètres !), se tient une sculpture de lion, tournée vers la France pour décourager les troupes françaises de ne jamais revenir. Nous visitons alors les différents musées de Waterloo afin de parfaire nos connaissances en défaites napoléoniennes avant de nous replier (à notre tour) en direction de Bruxelles …

dimanche 6 avril 2008

Foot @ Genk


Le football belge est tout à fait florissant. Son équipe nationale, les Diables Rouges, qui n’était pas présente au dernier mondial ne le sera pas non plus lors du prochain championnat d’Europe et la fédération mise tout sur l’organisation de la coupe du monde pour voir enfin son équipe revenir dans le tableau final. Du coté des clubs, le championnat est souvent disputé mais c’est toujours le RSC Anderlecht, un club de la banlieue bruxelloise qui gagne à la fin (enfin, sauf cette année, probablement …). Au niveau européen, ce club n’a pas le niveau de la Champions League et la seule équipe qu’ils sont capables d’éliminer en UEFA est l’équipe de Bordeaux … Au milieu de ce champ de ruines, quelques joueurs israéliens tirent leur épingle du jeu, en particulier Elianiv Barda, actuellement meilleur buteur du championnat avec une quinzaine de réalisations pour son équipe du KRC Genk.

Sa présence dans l’équipe, ainsi que celle de son coéquipier Barak Itzhaki, était la raison de notre invitation à assister à cette rencontre du championnat qui l’opposait à Lokeren (où joue également un autre israélien, Omer Golan). Nous voilà donc parti pour Genk (en compagnie du chef de la sécurité de l’ambassade et de l’adjoint de Tali et leurs fils) où nous sommes accueillis par Jos Vaessen, le président du club qui nous invite à sa table pour le dîner d’avant match au cours du quel nous faisons la connaissance de quelques membres de son staff, de l’agent des joueurs ainsi que d’un ancien président de la fédération.

Après le dîner, le match commence. Nous sommes installés dans la tribune d’honneur et malgré l’ambiance dans le stade, il ne se passe pas grand-chose pendant la première mi-temps. A la pause, nous allons prendre un verre dans les salons du stade, le temps de saluer le ministre de la justice Jo Vandeurzen et la seconde mi-temps commence. Visiblement, les coaches ont remué leurs équipes pendant la mi-temps car, comme le disent les commentateurs sportifs, ils ne sont pas animés des mêmes intentions à la reprise. Ca joue beaucoup plus haut, plus précis et plus vite, malgré la pluie qui transforme la pelouse en patinoire. Genk prend le jeu à son compte mais comme souvent quand une équipe se découvre, elle est victime d’un contre et Lokeren ouvre la marque. Le stade est douché (moins que les joueurs !) mais le malaise est de courte durée car Barda (encore lui !) égalise rapidement. Malheureusement (pour Genk, pas pour le spectacle !), une attaque dangereuse de Lokeren se termine par une action litigieuse du gardien de Genk qui se traduit par une double sanction : carton rouge + penalty ! Malgré l’entrée en jeu du gardien remplaçant, le penalty convertit une marque de 1-2 au tableau d’affichage. Loin de se laisser abattre, les joueurs de Genk repartent vers l’avant et malgré l’infériorité numérique, ils prennent le jeu à leur compte et parviennent à revenir à deux buts partout, une nouvelle fois grâce à Barda, le butteur au numéro 18. Ils auraient même mérité de marquer à nouveau mais une erreur de l’arbitre qui leur oublie un penalty pour une main dans la surface leur coûte cher puisque l’action se termine par un but … de Lokeren qui remporte la victoire sur le score de 2 buts à 3 !

Nous nous rendons alors au cocktail d’après match, où l’ambiance n’est pas forcément à la fête à cause de la défaite et où nous sommes tout de même rejoints par les trois joueurs à la sortie de la douche pour une petite séance de photos et de dédicaces, avant de rentrer à Bruxelles.