mardi 13 novembre 2007

Le jour où j’ai appris que j’étais mort …

Je ne suis pas rancunier (enfin pas toujours …). Après mon expérience "visite médicale" (souvenez-vous), j’ai décidé de redonner une chance au corps médical et paramédical belge en allant, avec des collègues du labo, donner mon sang cette après-midi.

Arrivés dans le gymnase investi ce jour-là par la Croix Rouge locale, cela commence comme n’importe quel don du sang. Il faut remplir le traditionnel questionnaire de santé à ceci près que la difficulté est plus grande quand il faut répondre aux questions posées en flamand. Je me débrouille avec Ania (qui je le rappelle est polonaise) et Virginia (qui est espagnole). Il faut ensuite passer l’entretien avec le médecin, en deux temps puisque d’abord un jeune infirmier est chargé de contrôler la tension artérielle. Entre le (léger) stress du à la piqûre qui s’approche, et inhérent (pour moi) au contrôle de ma tension, j’explose une nouvelle fois le plafond mais - cette fois-ci - le jeune homme est prêt à prendre mon pouls … Enfin à essayer !.. Enfin, il tâtonne sur mon poignet pour arriver à la conclusion (partielle) que je n’ai pas de pouls. Pourtant, je le sens battre dans ma poitrine, au niveau de mon cou et il bat tellement la chamade que je pense qu’on doit même pouvoir le voir au niveau de mes tempes. Il insiste pour essayer sur l’autre poignet mais sans plus de réussite. Je suis donc bel et bien mort ! J’insiste alors pour le prendre moi-même et il est effectivement assez élevé pour justifier la tension elle aussi assez haute. Le médecin m’autorise alors à donner et la quantité minimale de sang me sera prélevée (pour une fois qu’ils ne me vident pas !) car c’est mon premier don en Belgique.

Le don se passe alors sans heurt et nous nous retrouvons par la suite autour d’un coca et de petits gâteaux. En effet, contrairement aux expériences que j’ai pu avoir à Cachan (avec Laurent), la collation roborative n’est pas très importante, en revanche, nous pouvons repartir avec un petit panier garni (un grand sac en plastique en fait) empli de chips, biscuits, préparation pour gâteau au chocolat, shampoing, magazines, et différents bons d’achats ainsi qu’une entrée gratuite pour la soirée « Blood on the Dance Floor » de jeudi soir ; mais surtout avec le sentiment d’avoir accompli une bonne action (… pour la Belgique mourante !..)

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