jeudi 25 octobre 2007

Que des premières !..

Encore une journée vécue à cent à l’heure !.. Finie la biblio, je rentre maintenant dans le vif de l’action avec des premières manips « pour de vrai » ! Objectif du jour, imager des petits plasmides d’ADN avec un colorant intercalant fluorescent, le YOYO ! Je manipe toujours en tandem et dans la bonne humeur (voire la franche rigolade) avec Ania et nous sommes assez complémentaires : je joue le biologiste qui calcule les concentrations et manie le pipette-man pendant qu’elle tient le rôle de l’intrumentatrice sur le microscope. Pour préparer les échantillons, on n’est pas trop de deux, surtout quand il faut subir les foudres de tout le laboratoire parce qu’on a malencontreusement ouvert le flacon de β-mercaptoéthanol hors de la hotte (quiconque n’a pas manipulé ce thiol ne peut pas avoir idée de la mauvaise odeur persistante de cette horreur) et - quand on arrive à empêcher le nouvel étudiant de nous aider et de nous polluer nos belles manips de contrôle en « oubliant » de changer de cône entre deux ajouts - on tient un bon rythme et les première images sont très satisfaisantes. A confirmer demain, mais pour le moment, c’est très positif !

Deuxième point très positif de la journée, je me suis rendu ce soir à mon « évaluation » de cavalier afin de pouvoir monter dans le manège que je suis allé visiter mardi dernier. La petite jument qui m’est attribué au travail est toute mignonne, mais elle a pris la mauvaise habitude de refuser catégoriquement d’aller dans un des coins de la piste, et quand je dis catégoriquement, elle est plutôt prête à se cabrer qu’à accepter d’y aller. J’emploie la méthode douce en lui parlant beaucoup, en l’encourageant et en l’occupant à autre chose qu’à se rendre compte qu’elle va dans le « coin de tous les dangers ». Cela a pour double effet de la rassurer d’une part et d’autre part de convaincre mon nouveau moniteur que je sais suffisamment bien monter à cheval pour qu’il me la confie dès que j’aurais le temps de venir la monter. A la fin de la reprise, mon surnom a déjà glissé de JAS vers Jos qui est accessoirement le prénom du meilleur cavalier belge, l’ancien champion Olympique Jos Lansink. On fait pire comme surnom dans un manège !..

Comme vous pouvez le constater donc, tout va pour le mieux en Belgique ! A très vite !...

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