mercredi 17 octobre 2007

Tu me manques tant ...

Voilà déjà un mois que nous nous sommes séparés, un mois pendant lequel j’ai eu le temps de faire le point sur notre relation et de prendre une décision, celle de te faire cette déclaration - et de la rendre publique par l’intermédiaire de mon blog : tu me manques !..

Comment en est-on arrivé là ? Tout avait pourtant si bien commencé. Notre rencontre en décembre 2005, je m'en souviens encore, c’est comme si c’était hier. Nous n’avons pas mis longtemps, pas plus d’une semaine, avant de nous installer ensemble, tout simplement, tout naturellement. Petit à petit, nous apprenions à nous découvrir. La séparation pendant mon séjour au Japon a été difficile mais nous avons résisté et tu ne m’en a pas trop tenu rigueur. Avec toi, la vie était plus simple. La répartition des tâches entre nous était comme une évidence. Tu t’occupais de la lessive quand je faisais la vaisselle, à tes côtés. Avec toi, je n’étais pas obligé de passer ma semaine à conserver mes pièces, tu n’étais pas attachée aux valeurs matérielles.

Tout allait si bien, mais voilà, il me fallait partir et il t’était impossible de m’accompagner. Nous avons pris la décision de nous séparer, d’un commun accord, comme on dit souvent lorsque les couples se déchirent en silence. Je suis maintenant en Belgique et mon cœur souffre. Tu es resté là-bas et je crois même que tu as déjà refait ta vie, avec une autre. Je ne sais pas quoi en penser mais j’espère au moins que tu es heureuse.

Ce soir, plus que tout autre soir de la semaine, tu me manques cruellement. Je ne suis qu’un cri : « tu me manques Ariston AMD 145 Lavante-Séchante ! »

Parce que c’est pas tout ça les conneries, mais qu’est ce que c’est chi*nt d’aller au lavomatic’ !.. Ce soir encore, j’ai passé la soirée là-bas, à faire tourner, puis sécher, puis plier trois machines pendant plus de deux heures à ne rien pouvoir faire d’autres que de lire des vieux Paris Match belges dans lesquels on voit d’autres couples célèbres qui aujourd’hui aussi se séparent (…). Pour cette activité passionnante s’il en est, il m’a fallu collecter une par une pendant toute la semaine précédente pas moins de quinze pièces de un euro pour ce merveilleux monnayeur qui n’accepte que ces sésames particuliers.

Mais à part ça, comme on dit à Cachan, la science avance !..

PS : Vous me manquez aussi, les autres …

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Je me permets un commentaire un peu intrigué sur cet article (que, par ailleurs, j'avais naturellement cru adressé à moi).

Je m'interroge sur les deux phrases successives : "Tu es resté là-bas et je crois même que tu as déjà refait ta vie, avec une autre. Je ne sais pas quoi en penser mais j’espère au moins que tu es heureuse". La première moitié de la phrase semble indiquer que l'objet de tes tourments serait un homme, a priori bisexuel puisque t'ayant quitté pour une femme. Mais voilà quand dans la deuxième partie, on apprend qu'il s'agirait finalement d'une femme (elle aussi bisexuelle, pour les mêmes raisons).

Du coup la question arrive naturellement à mes lèvres : ta machine à laver, elle est partie au Brésil, entre les deux phrases ?!?

Bises

Jean-Alexis SPITZ a dit…

Mort de rire !!

Tu as tout compris ... ou presque ...

Et ta remarque lève surtout le voile sur l'importance d'écrire un français correct et sans faute d'orthographe sous peine de dévoiler au monde entier des vérités qu'on préfèrerait cacher !

Unknown a dit…

Rien que d'imaginer la machine au Brésil, je suis morte de rire...

Mais sinon, tu veux qu'on t'envoie des pièces de 50 centimes?

Jean-Alexis SPITZ a dit…

Bizarrement, les pièces de 50 centimes, ça ne pose aucun problème (il en faut aussi, pour le séchage), c'est vraiment les pièces de 1 euros qui sont difficiles à collectionner. A votre bon cœur Messieurs-dames, c'est pour rester propre

Unknown a dit…

Excellent!!

chacun croit que c'est à lui que ton message s'adresse et l'on se sourit au dedans avec plaisir pour finalement découvrir la supercherie avec ton jeu d'allusions tantôt au maculin tantôt au féminin.
Mais j'avais flairé le truc et cela m'a fait pensé à la chanson "drôle de mine" de Linda Lemay. J'ai alors ralenti ma lecture pour essayer de deviner ton objet d'affection.

En tout cas j'ai retenu que ta
machine à laver semble plus te manquer que nous les "autres"...

++

Thanh.

Anonyme a dit…

Pour ceux (celles !) qui ont du mal à suivre :
lavante-sèchante c'est une variante de bi, mais toute au féminin !